Réservoir d’eau potable Masson-Mascouche (320)

L’agrandissement et la modernisation du réservoir d’eau potable Masson-Mascouche, un bâtiment de 200 m2, devait concilier avec les installations existantes essentiellement des pompes et d’autres équipements utilitaires. L’usage du matériau bois dans le cadre de ce projet répond à différents objectifs techniques, architecturaux et environnementaux. D’abord, d’un point de vue technique, le bâtiment a comme seul usage d’abriter des pompes et d’autres équipements utilitaires. En ce sens, considérant l’échelle réduite du bâtiment et ses besoins strictement pratiques, le bois était autant valable que l’acier comme matière structurale. Ce sont donc des motivations architecturales et écologiques qui ont justifiées le choix du bois dans ce contexte. Le mandat architectural consiste à relier deux volumes distincts par l’usage d’une structure qui se prolonge au-delà des intérieurs, générant à la fois un ensemble bâti unifié et un espace extérieur définit. Le bois est un matériel naturel et stimulant, deux qualités particulièrement favorables à la création d’un espace public extérieur dynamique et invitant. La structure soutenant le toit prend des allures de pergola, le temps de relier les deux volumes bâtis. Les poteaux de bois génèrent dans leur enfilade le rythme familier de rangées d’arbres colonnaires dans un aménagement paysagé ordonné. Cette évocation est évidemment délibérée. L’objectif est précis ; donner à l’usager un environnement agréable pour s’y reposer, manger un repas en plein air ou simplement contempler le paysage. Enfin, sans réitérer de façon exhaustive l’urgence de concevoir des bâtiments durables, il va sans dire que l‘empreinte écologique du bois est bien plus petite que celle des matériaux structuraux modernes et communs à l’architecture non-résidentielle.