Comme en témoigne cet article paru dans La Presse, Charles Breton, étudiant au doctorat, croit énormément au potentiel du bois en construction pour aider à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Tellement qu’il a choisi de consacrer sa thèse de doctorat à créer un outil qui permettra d’avoir un meilleur portrait du cycle de vie des édifices québécois, et donc de leur impact sur les GES. Il viendra présenter son projet en compagnie de son directeur Pierre Blanchet lors du prochain Salon Solutions Bois qui se déroulera le 25 février.
Pierre Blanchet, directeur de la thèse de Charles Breton |
Quel en sera l’objectif plus précisément ? «Plutôt que de regarder les impacts sur un bâtiment et d’essayer de généraliser, on fera l’inverse. On effectuera une analyse sur le parc immobilier québécois au complet pour voir s’il y a des scénarios qui permettraient de réduire les impacts associés aux bâtiments au Québec, explique M. Breton. Puis, évidemment, le scénario qu’on voudrait étudier, c’est la pénétration de la construction en bois. L’idée, c’est vraiment de trouver des scénarios, des pistes pour amener des politiques, mais à plus grande échelle», poursuit-il.
En trois étapes
Le projet devrait normalement s’axer en trois phases. La première consistera à créer ce modèle du parc immobilier québécois. On effectuera ensuite une analyse du cycle de vie modulaire qui se voudra facile à appliquer, mais de façon plus élargie. On terminera par la préparation et l’analyse de différents scénarios, par exemple l’évolution des pratiques de la construction au Québec.
M. Breton a défini trois grandes méthodes possibles pour y arriver, mais préconise particulièrement une approche bâtiment par bâtiment. Dans un monde idéal, il aimerait pouvoir réunir les données de tous les édifices québécois afin d’avoir un modèle complet et un portrait fidèle.
Les inscriptions au Salon Solutions débuteront bientôt.