Les revêtements intérieurs en bois sont utilisés depuis toujours dans les constructions multirésidentielles, commerciales, institutionnelles et industrielles. Ils sont en effet idéals pour créer des espaces chaleureux dans les commerces et les bureaux. Leur faible impact environnemental, la grande diversité des essences, des finis, des textures et des dimensions sur mesure font qu’ils sont très appréciés et s’intègrent aisément dans tous les styles de décors.
- Avantages des revêtements intérieurs en bois
- Principales essences de bois utilisées
- Types de revêtements intérieurs en bois
Avantages des revêtements intérieurs en bois
- Les revêtements intérieurs en bois sont à la fois esthétiques, chaleureux et d’apparence naturelle, ce qui contribue au bien-être des occupants (biophilie);
- Le bois étant une ressource renouvelable et locale, les parements intérieurs en bois sont l’un des meilleurs choix de produit du point de vue environnemental.
Principales essences de bois utilisées
Les revêtements intérieurs en bois, particulièrement les planchers, sont souvent fabriqués à partir de bois feuillus, ou bois dur, dont les essences les plus couramment utilisées sont l’érable, le chêne et le bouleau. Les lambris de murs sont quant à eux souvent faits à partir de bois résineux, ou bois mou. Les essences de bois résineux les plus couramment utilisées comme produits de finition sont les suivantes : le pin blanc de l’Est, le pin gris, le pin rouge, le cèdre rouge de l’Ouest, la pruche de l’Ouest, le Douglas et le pin de Murray. Ils peuvent être peints, teints ou vernis d’un enduit transparent qui permettra de conserver l’aspect naturel du bois.
Types de revêtements intérieurs en bois
Le bois peut être utilisé de nombreuses façons pour habiller l’intérieur des bâtiments. La grande diversité d’essences, de textures et de couleurs disponibles permettent aux concepteurs de créer des ambiances variées et uniques.
Blocs de bois
Les blocs de bois sont de plus en plus utilisés à l’intérieur des bâtiments pour habiller un mur ou encore pour créer des écrans ajourés. Les concepteurs peuvent jouer avec différentes essences pour créer des compositions originales.
Bâtiment d’accueil du Parc national du Lac-Témiscouata. Photo : © Stéphane Groleau
Placages en bois
Les placages sont en fait de très minces couches de bois dont les nœuds et autres défauts sont souvent soustraits collées sur du contreplaqué, des panneaux particules ou du MDF. Cette méthode de fabrication permet d’obtenir des finis très esthétiques à de faibles coûts. Ils mettent généralement en valeur des essences nobles comme l’érable, le chêne, le bouleau jaune (merisier) et le noyer.
Salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm.
Photo : © Stéphan Langevin
Lambris de bois
Les lambris de bois sont composés de planches juxtaposées l’une à l’autre qui forment un revêtement continu. Des jeux d’assemblages diverses et des mélanges d’essences sont souvent utilisés.
Maison des étudiants de l’ÉTS.
Photo : © Stéphane Brügger
Lattes
Les lattes sont des planches de bois disposées de sorte à ce qu’il y ait un espace d’air entre chacune. L’utilisation de lattes ajourées avec feutre acoustique pour recouvrir les plafonds offre une solution intéressante d’un point de vue à la fois esthétique et acoustique.
Bibliothèque du Boisé. Photo : Yien Chao
Plafonds suspendus et panneaux acoustiques
L’utilisation d’un plafond suspendu avec panneaux en bois permet d’apporter une touche naturelle à l’intérieur des bâtiments. Il faudra cependant étudier l’aspect acoustique de ces assemblages. L’utilisation de perforations peut être envisagé. Le concepteur devra aussi tenir compte des indices de propagation de la flamme.
Pavillon d’accueil du parc de la Rivière-du-Moulin. Photo : © Daniel Paiement Architecte
Bois récupéré
Avec ses irrégularités et ses imperfections qui lui donnent un caractère unique, le bois récupéré est de plus en plus utilisé dans la création d’espaces intérieurs. Il est particulièrement prisé pour son aspect brut ou encore pour le geste environnemental de revaloriser des matériaux en leur donnant une seconde vie.
Bureaux d’Ubisoft Québec.
Photo : © Jonathan Robert
