Vous avez manqué la dernière démonstration de Gestimat? Vous aurez une occasion de vous reprendre le 19 mai prochain dans le cadre d’un nouveau rendez-vous gratuit pour tous.
Si vous ne connaissez toujours pas Gestimat, il s’agit d’un outil Web qui facilite la comparaison des émissions de gaz à effet de serre (GES) liés à la fabrication des matériaux structuraux de différents scénarios de bâtiment dans un contexte québécois et depuis peu, ontarien.
La quantification des émissions de GES passe par la modélisation des scénarios. Elle peut se faire dans Gestimat en entrant directement les quantités de matériaux dans les formulaires propres aux différents systèmes structuraux, appelé la saisie détaillée, ou en utilisant l’estimation à partir de bâtiments types, dont les quantités de matériaux ont été paramétrées en fonction des caractéristiques principales de ces bâtiments.
Les analyses Gestimat se font à partir de données régionalisées spécifiques à chaque province. Ces données incluent les facteurs d’émissions de GES liées à la fabrication des matériaux, les données de quantités moyennes de matériaux des bâtiments types développés à partir de valeurs de design moyennes (neige, sismique et autres) et la structure organisationnelle des ministères et organismes. Ces données sont disponibles pour le Québec et l’Ontario.
Les émissions de GES sont quantifiées en multipliant les quantités de matériaux aux facteurs d’émissions de GES propres de chacun de ces matériaux. Les facteurs d’émissions de GES du Québec, fournis par le CIRAIG, sont tirés de données moyennes régionalisées provenant principalement de bases de données d’inventaire de cycle de vie et de déclarations environnementales de produit. Ces facteurs sont spécifiques aux émissions de GES dues à la fabrication des matériaux. Autrement dit, elles n’incluent pas les émissions de GES associées aux autres étapes du cycle de vie du bâtiment, telles que l’usinage en préfabrication, la construction, l’exploitation, le transport des matériaux et la fin de vie. Les émissions associées à ces autres phases ne font donc pas partie de l’analyse.
Même si cette analyse ne se veut pas une analyse du cycle de vie, elle permet de connaître l’ordre de grandeur des bénéfices qui ont été obtenus au niveau des émissions de GES en optant pour une structure en bois.