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En chantier : Une nouvelle usine en bois pour Ecorad

20 octobre 2020

Quand un spécialiste des radiateurs en fonte opte pour une structure en bois pour sa nouvelle usine, c’est le signe que les mentalités sont vraiment en train de changer. Aperçu de l’usine d’Ecorad qui prend forme dans le nouveau parc industriel de St-Jean-Port-Joli.

D’une superficie, de 18 200 pi2 (1691 m²) sur deux étages, ce bâtiment permettra de doubler l’espace utile de la compagnie qui a développé une expertise unique pour la restauration des anciens radiateurs en fonte et la transformation à l’électricité des radiateurs en unités indépendantes de chauffage radiant sans entretien. Cette usine permettra ainsi de regrouper sous un même toit toutes les opérations de l’entreprise, d’offrir aux employés un espace de travail plus ergonomique et une salle de montre qui permettra de mettre en valeur ses produits. De plus, l’installation de nouveaux équipements permettra d’améliorer les procédés de décapage, en ajoutant le décapage à la bille d’acier, un nouveau service que l’entreprise offrira également en sous-traitance.

La décision de l’entreprise d’investir près de deux millions de dollars dans une nouvelle usine s’avérait essentielle pour assurer la continuité de son développement compte tenu de la demande grandissante pour ses produits et services. « Devant la demande grandissante pour nos services et depuis la création de Ecorad USA en 2017, nous avons peine à offrir des délais de livraison raisonnables, le manque d’espace est un frein à notre développement, nous avons dépassé le seuil de rentabilité au site actuel », précise Patricia Cloutier, directrice des ventes. Ce projet lui permettra également d’offrir un espace de travail plus ergonomique à ses 11 employés, d’ajouter une salle de montre pour mettre en valeur ses produits et d’installer de nouveaux équipements pour améliorer ses procédés de décapage à la bille d’acier, un nouveau service que l’entreprise offrira aussi en sous-traitance.

Pour mener à bien ce projet, le propriétaire Pierre Lemieux s’est entouré des architectes Julia et Toby Manacas, des ingénieurs en structure de la firme L2C et de l’entreprise Constructions Raymond Caron de L’Islet. Les valeurs environnementales du propriétaire sont reflétées dans le choix d’une structure en bois lamellé-collé fournie par Art Massif, une entreprise locale, mais également par l’utilisation de nombreux produits recyclés. Notons, par exemple, l’intégration d’anciennes arches de fenêtres en fonte provenant d’un immeuble de Manhattan à New York ainsi que des fenêtres, luminaires et briques recyclées. En dépit de tous ces efforts de récupération, de restauration, de réutilisation de matériaux recyclés et d’exploitation de ressources locales, l’entreprise ne vise aucune certification écologique et environnementale pour sa nouvelle usine.