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Évelyne Thiffault : une conférencière à surveiller au prochain Salon Solutions Bois

17 octobre 2019

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Photo : Courtoisie Évelyne Thiffault

Objet de mobilisation et de débats, les gaz à effet de serre et la gestion de nos forêts ont fait couler beaucoup d’encre depuis le début de la campagne électorale et même avant. Comment obtenir des informations claires et précises sur ces enjeux ? Venez écouter notre conférencière Évelyne Thiffault, professeure agrégée au département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval au prochain Salon Solutions Bois qui se tiendra le 25 février prochain. Voici d’ailleurs un aperçu de ce que vous pourrez y entendre.

Mme Thiffault compare la lutte aux changements climatiques à une équipe de football. «Un bon plan aura à la fois des joueurs offensifs et défensifs», a-t-elle imagé en entrevue à RDI économie. La défense consiste à adapter nos territoires, nos sociétés et notre écosystème au climat qui continuera à changer malgré nos efforts. L’offense, c’est l’atténuation, c’est-à-dire la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et l’effort de tous les membres de l’équipe est nécessaire pour remporter la partie.

Comment la coupe des arbres s’intègre-t-il à ce tout ?  Joueuse offensive, elle fait partie d’un système d’aménagement forestier.  Or, pour que ce dernier soit durable, et ainsi qu’il s’inscrive dans une dynamique de réduction des gaz à effet de serre, il faut qu’il procure un flux continu de matériaux et d’énergie renouvelable (pour la construction par exemple). Dans ce contexte, la Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) affirme qu’il relève d’une stratégie de lutte aux changements climatiques.

Portrait de la récolte du bois et de la coupe au Québec

  • Au Québec, 90% de notre forêt se trouve sur des terres publiques.
  • En 2017, 22 millions de m3 de bois ont été récoltés sur les terres publiques et 6,2 millions m3 sur les terres privées.

Il existe au Québec ce qui s’appelle la possibilité annuelle de coupe. Le  Forestier en chef calcule ce que la forêt québécoise a la capacité de produire année après année de manière durable, et donc le niveau de récolte maximal. Pour la même année de référence que mentionnée plus haut, ce chiffre s’élevait à 32 millions de m3, ce qui signifie qu’une augmentation resterait malgré tout dans les limites d’une récolte durable.

Pour visionner l’entrevue complète diffusée à RDI économie et connaître toutes les nuances de ses explications.

Pour plus d’information sur le Salon Solutions Bois, surveillez nos médias sociaux et notre page évènements qui se bonifiera bientôt.