Ce phénomène selon lequel le bois génère un sentiment de bien-être porte d’ailleurs un nom : la biophilie. Formée à partir de la racine grecque « bio » (vie) et du suffixe « phile » (qui aime), la biophilie est donc le fait d’aimer le vivant. En architecture, il désigne une conception qui se rapproche ou qui imite les conditions d’un environnement naturel.
À cet égard, le bois est unique en tant que matériau de conception biophilique, car en plus de pouvoir être utilisé comme élément architectural en plancher, plafond ou en revêtement mural, il peut être présent en tant que matériau structural laissé apparent,
faisant ainsi d’une pierre deux coups. L’utilisation du bois à l’intérieur des bâtiments s’avère une option particulièrement intéressante pour étendre les bienfaits biophiliques aux pièces dépourvues de fenêtres, où la lumière naturelle et les paysages ne
sont pas présents.
École primaire Sans-Frontières. Photo : Stéphane Brügger