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Les revêtements intérieurs et la sécurité incendie

21 novembre 2019

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Crédit photo: David Boyer

Avez-vous lu le texte de Kim Lajoie, ingénieur chez DaVinci Structures, sur les revêtements intérieurs et la sécurité incendie ? D’une plume très accessible, il y explique les notions d’indice de propagation de la flamme (IPF) et d’indice de dégagement des fumées (IDF). Comme plusieurs autres professionnels du métier qui en ont déjà pris connaissance, apprenez-en plus sur le sujet.

Extrait

Tout comme les éléments structuraux, les différents matériaux utilisés comme revêtements intérieurs de finition des plafonds, des murs, ou des planchers dans les bâtiments sont aussi soumis à diverses exigences de protection incendie prescrites par le Code national du bâtiment du Canada (CNBC) dans un objectif de protection du bâtiment et des occupants. Par contre, à la différence des éléments structuraux, la notion de combustibilité du matériau (combustible ou incombustible) n’est pas la propriété intrinsèque principalement utilisée par le CNBC pour règlementer l’usage de ces revêtements intérieurs dans les bâtiments. Ce sont plutôt les concepts d’indice de propagation de la flamme (IPF) et d’indice de dégagement des fumées (IDF) qui servent de critères de performance incendie associés à l’utilisation des revêtements intérieurs de finition. D De façon simplifiée, le premier a pour but de limiter la vitesse à laquelle un incendie peut se développer et potentiellement se propager à l’intérieur d’un bâtiment au-delà de son point d’origine, alors que le second vise à faciliter l’évacuation sécuritaire des occupants.

Qu’est-ce que l’IPF?

L’indice de propagation de la flamme (IPF) est une propriété qui permet de caractériser le potentiel avec lequel un matériau de revêtement intérieur pourrait contribuer à propager un incendie au-delà de son point d’origine. Au Canada, le CNBC exige que l’IPF d’un matériau soit déterminé au moyen d’au moins trois essais réalisés conformément à la norme canadienne CAN/ ULC-S102 «Caractéristiques de combustion superficielle des matériaux de construction et assemblages».

Cette méthode d’essai s’effectue en utilisant le tunnel de Steiner. Le matériau pour lequel on souhaite obtenir l’IPF est placé à l’horizontal au plafond d’un tunnel mesurant 457 mm (18 po) de largeur x 305 mm (12 po) de hauteur x 7,3 m (24 pi) de longueur (figure 1). Une fois l’échantillon placé à l’intérieur du tunnel, ce dernier est ensuite fermé hermétiquement. À l’entrée du tunnel, deux brûleurs au gaz produisent une flamme et un système de ventilation assure une turbulence à l’intérieur du tunnel afin de faciliter la propagation de la flamme. L’intensité de la flamme et le débit d’air sont normalisés et maintenus constants tout au long de la durée de l’essai de dix minutes. La distance de progression de la flamme à la surface de l’échantillon est observée et enregistrée à intervalles réguliers pendant toute la période d’essai. De plus, un photomètre installé dans le conduit d’évacuation à la sortie du tunnel mesure et enregistre l’opacité des fumées tout au long de l’essai dans le but de déterminer l’IDF.

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Pour consulter le texte complet, téléchargez le Journal Construire en Bois.