Un nouveau webinaire sur la conception d’écoles biophiliques et lumineuses

On le voit depuis quelques années : une nouvelle génération d’écoles plus lumineuses et chaleureuses voit le jour aux quatre coins du Québec. Celles-ci misent notamment sur la biophilie (à laquelle contribue l’utilisation du matériau bois) afin de favoriser la réussite éducative des élèves. Mais la création de tels établissements n’est pas sans s’accompagner d’enjeux pour les concepteurs. Ce webinaire donné par Krystel Flamand, architecte patron chez PRISME architecture et membre du comité maître de la Société québécoise des infrastructures (SQI) pour la refonte des écoles secondaires québécoises, mettra non seulement en relief les défis que pose la réalisation de ces projets, mais aussi les solutions à préconiser pour les mener à bien.

Diffusé le 15 juin de 12h à 13h, ce webinaire donné dans le cadre des Rendez-vous Voir Vert permettra aux concepteurs de connaître les contraintes liées à la réalisation des écoles de nouvelle génération, d’apprendre comment démarrer la conception de ces projets scolaires et en assurer leur construction et de savoir comment centraliser les choix conceptuels sur ce qui a un impact réel et direct sur l’élève-utilisateur.

Pour information et inscription : https://www.voirvert.ca/savoir/webinaires/demystifier-la-conception-dune-ecole-biophilique-et-lumineuse?utm_source=dialoginsight&utm_medium=email&utm_campaign=2023-05-23-infolettre&oft_id=496946&oft_k=jntb2R6x&oft_lk=xQWyt3&oft_d=638209554913700000

La place du bois dans la nouvelle génération d’écoles secondaires

Si l’utilisation du bois est souhaitée dans les écoles secondaires, ce choix amène toutefois son lot de défis pour les concepteurs. À titre d’exemple, sur les 16 écoles faisant partie du projet de la SQI pour les écoles secondaires, une seule école intègre une structure en bois, soit celle de Charlesbourg, dans la région de Québec. Les autres, situées dans la région de Montréal et de Québec, utilisent quant à elles des parements en bois. « Nous avons aussi intégré des éléments de structures légères en bois dans certaines écoles. Tout cela a fait l’objet de demandes au Programme de mesures différentes auprès de la Régie du bâtiment pour contrer les limitations entourant le fait que le bois ne soit pas incombustible », précisait Krystel Flamand à notre journal Construire en bois à l’automne 2021.

Jusqu’à maintenant, toutes les demandes du groupe de M^me Flamand pour l’intégration du bois dans des projets d’écoles secondaires ont été approuvées par la RBQ. « Il faut réfléchir assez tôt comme concepteur à ce qu’on veut intégrer comme type de bois et à quels endroits, parce que les procédures de demandes de dérogation auprès de la RBQ sont assez longues. Ça prend de six à sept mois. Il faut voir comment on peut manœuvrer à travers le Code afin d’intégrer davantage de bois. Il faut penser aux endroits où on veut mettre du bois dès le début de la conception des plans. Ce sont des projets qui ont des échéanciers et des budgets très serrés. L’intégration du bois doit être planifiée très tôt dans le projet », soulignait l’architecte.